Après trois semaines de travail intense, la première partie du marathon budgétaire s'est achevé hier par le vote en première lecture de la première partie du budget 2015. Frédérique Massat, députée de l’Ariège, s’en félicite. En effet, pour 2015, le Gouvernement a décidé de tenir ses engagements et de maintenir le cap :
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Il n'y aura pas d'augmentation d'impôts. Les engagements de baisse d'impôt en faveur des classes moyennes seront tenus. Le Parlement a voté un budget qui soutient le pouvoir d’achat des ménages modestes et des classes moyennes en diminuant les impôts. Cette diminution d’impôt concerne près de 9 millions de foyers fiscaux, grâce notamment à la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu :
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« Concrètement, un couple avec 2 enfants qui commençait à payer de l’impôt s’il gagnait plus de 27 702 euros par an, commencera, grâce à cette mesure, à n’en payer qu’à partir 39 959 euros par an » a expliqué l’élue de l’Ariège.
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Pour autant, cette mesure ne se fera pas au détriment des autres contribuables. Pour les Français qui sont dans une tranche inférieure à 14%, l’impôt sur le revenu sera, à revenus équivalents, moins élevé en 2015 qu’en 2014, et pour ceux au-dessus, le montant de l’impôt sur le revenus sera, à revenus équivalents, le même qu’en 2014.
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L’investissement pour l’emploi et l’activité est au cœur du budget 2015 : Nous continuerons de soutenir les entreprises pour qu’elles modernisent leur outil de travail, qu’elles innovent, qu’elles investissent, qu’elles embauchent, qu’elles exportent : l’an prochain, le Pacte de responsabilité et de solidarité va se déployer et le CICE poursuivre sa montée en charge. En même temps, les politiques de l’emploi sont mobilisées, avec notamment les emplois d’avenir et les CIE. L’effort pour l’apprentissage, indispensable lui aussi, sera accru.
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En 2015, l’Éducation nationale redeviendra le premier poste budgétaire de l’État.Concrètement, 9 000 nouveaux postes seront recrutés, l’éducation prioritaire et le numérique à l’école seront soutenus.
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Le nouveau Crédit d’impôt pour la transition énergétique permettra à la France d’être en pointe dans ce domaine et de porter les ambitions écologiques du pays. L’acquisition de bornes de recharge pour véhicules électriques sera notamment facilitée.
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Enfin, le budget 2015 sera celui du sérieux budgétaire. Pour Frédérique Massat, « il n’est pas question de mener une politique d’austérité mais de suivre une trajectoire vertueuse. Il faut garder à l’esprit que de 2007 à 2012, la dette publique a été augmentée de 622 milliards d’euros, explosant de 1000 à 1622 milliards d’euros, de 60 % à 90 % de la richesse nationale. » Les efforts demandés aux Français ces derniers mois l’ont été avec le souci permanent de la justice sociale, et s’accompagnent d’une réduction plus importante des dépenses publiques. Le Parlement a en effet accepté un plan d’économies de 50 milliards d’euros sur 3 ans. Il sera réparti entre l’État et ses opérateurs sans remise en cause de nos priorités, qui sont aussi celles de nos concitoyens.