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Agenda

Agenda de la députée en circonscription

 

 

 

Vendredi 9 Octobre :

11h30 : Congrès de l'Association Nationale des Exploitants de Cavernes Aménagées pour le Tourisme à la Rivière Souterraine de Labouiche

 

Dimanche 11 Octobre :

09h30 : 7èmes Rencontres Prayolaises ouverture des expositions à Prayols

  

Agenda de la députée à Paris
 

Séances à l'Assemblée Nationale

 

Mardi 6 Octobre :

15h :

Questions au Gouvernement

Explication de vote et vote par scrutin public sur le PL liberté de la création, architecture et patrimoine

2ème lecture PPL fin de vie

Réutilisation insformations du secteur public

21h30 :

Suite odj de l'après-midi

 

Mercredi 7 Octobre :

15h :

Questions au gouvernement

PL déontologie et droits et obligations des fonctionnaires

21h30 :

Suite odj de l'après-midi

 

Jeudi 8 Octobre :

9h30 :

PPL suppression freins au développement des entreprises

PPL accueil et habitat des gens du voyage

PPL isolement électronique des détenus et renseignement pénitentiaire

PPL rétablissement autorisation sortie du territoire pour les mineurs

15h :

Suite odj du matin

21h30 :

Suite odj de l'après-midi

 

Vendredi 9 Octobre :

9h30 :

Projet de ratification protocole à la convention relative aux droits de l'enfant

Suite PL déontologie et droits et obligations des fonctionnaires

15h00 :

Suite odj du matin

21h30 :

Suite odj de l'après-midi

 

Commission des Affaires Economiques

 

Mardi 6 Octobre :

17h :

Projet de loi de finances pour 2016

Communication de M. Golberg sur la mobilisation du foncier privé en faveur du logement

 

Mercredi 7 Octobre :

9h30 :

Présentation du rapport d'application du 17 Mars 2014 relative à la consommation

16h15 :

Audition conjointe avec la commission des affaires européennes, de M. Maros Sefcovic, vice-président de la commission européenne, en charge de l'Union de l'énergie

 

 

 

ANEM
 

 

Groupe d'amitié France-Andorre

 
 

 

Contact :

 

 

Permanence parlementaire :

 

29 rue Delcassé
09000 Foix
05 34 09 08 87
 
 
Courriel :
 

frederique.massat@orange.fr

 

  

 

 

 

 

 

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Télécharger ICI les bilans législatifs annuels de la Députée

 

 

 

 

 

 

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Activité parlementaire



Frédérique MASSAT, Députée de l'Ariège

Archives

2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 13:26

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Texte de la question:

Mme Frédérique Massat attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le projet de réorganisation de la santé en Midi-Pyrénées actuellement piloté par l’Agence régionale de la santé.

 

En effet, s'il reste en l'état, ce projet produira une sévère régression du service public de proximité assuré par les Services départementaux d’incendie et de secours de chacun des huit départements de Midi-Pyrénées.

L’objectif de regroupement d’établissements de soins préconisés par l’Agence Régionale de la Santé aura en particulier de lourdes conséquences en termes de traitement des urgences, confrontant les sapeurs pompiers affectés en milieu rural à des parcours plus longs et donc moins rapides et plus coûteux pour les collectivités territoriales, notamment les Conseils Généraux. Pour la plupart volontaires, les sapeurs pompiers seront par ailleurs immanquablement soumis à une surcharge d’activité et leurs employeurs verront leurs contraintes alourdies.

Au bout du compte, c’est toute l’organisation et la qualité des secours en milieu rural qui sont aujourd’hui gravement menacés.

Dans ces conditions, elle vous demande de bien vouloir revoir le projet de réorganisation de la santé en Midi-Pyrénées en prenant en compte les enjeux qui pèsent sur le dispositif de secours.

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Published by Frédérique MASSAT - dans Questions écrites
23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 15:58

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Question publiée le 23 novembre 2010

Frédérique Massat attire l’attention de M le Ministre de la Justice sur le manque d’effectif à la Maison d’arrêt de Foix.

Actuellement, deux gardiens sont absents l’un pour longue maladie et l’autre pour congé maternité, ils n’ont jamais été remplacés.

De plus, se pose le problème des gardes de nuit, le nombre des gardiens devait passer de trois à quatre aucune brigade de nuit n’a été constituée.

Les petits établissements devraient être renforcés par quelques arrivées en décembre or sur la liste des mutations aucune ne concerne Foix en outre à la fin de l’année trois gardiens vont partir à la retraite seront-ils remplacés ?

Aussi, elle lui demande les moyens qu’il compte mettre en œuvre pour pallier à ce manque d’effectif.

 

Réponse publiée le 18 janvier 2011

 

 

Le fonctionnement de la maison d'arrêt de Foix comme de l'ensemble des établissements pénitentiaires français fait l'objet d'un suivi attentif de la part de la direction de l'administration pénitentiaire. La maison d'arrêt de Foix dispose actuellement d'une capacité opérationnelle de 64 places et accueillait 76 personnes écrouées détenues au 1er novembre 2010, représentant un taux d'occupation de 118,8 %. Concernant les effectifs, la maison d'arrêt de Foix est dotée d'un organigramme de référence de 33 surveillants pour un effectif réel actuel de 34 surveillants. Il intègre depuis la commission administrative paritaire de janvier 2010 les aménagements nécessaires pour améliorer la surveillance des personnes placées sous main de justice, par la création de 3 emplois de surveillants. Ces 3 nouveaux emplois de renforcement de service qui ont fait l'objet d'une publication permettent ainsi l'organisation d'un service de nuit tel que souhaité, depuis le 19 avril 2010, date de prise de fonctions des 3 agents affectés. Au total, depuis 2002, cet établissement a bénéficié de dix créations d'emplois : en 2002 un renfort, en 2003 deux renforts pour les escortes médicales, en 2005 quatre renforts à la suite de l'accroissement de la capacité de l'établissement et en 2010 trois renforts pour le service de nuit. Concernant les 3 départs à la retraite à la fin de l'année 2010, la direction de l'administration pénitentiaire s'efforce, dans toute la mesure du possible, de combler ces vacances lorsque celles-ci lui sont signalées, en fonction des ressources disponibles. Lors de la dernière commission administrative paritaire de mobilité, il a été acté l'affectation d'un surveillant à la maison d'arrêt de Foix, dès le 1er février 2011. Par ailleurs, les agents en congé de maternité et en congé de longue maladie occupent toujours leur poste budgétaire et ne peuvent dont être remplacés. Lors de la tenue des comités techniques paritaires locaux qui se réunissent plusieurs fois par an, les questions relatives à l'organisation et au fonctionnement des services doivent être traitées par le chef d'établissement en concertation avec les organisations professionnelles.

 

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Published by Frédérique MASSAT - dans Questions écrites
15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 15:39

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Texte de la question publiée le 26 octobre 2010

 

Mme Frédérique MASSAT attire l'attention de Madame la ministre de la santé sur la situation de plus en plus difficile subie par les officines et, en particulier, en milieux rural.


Actuellement, plus de la moitié des officines implantées en France se trouvent avec une trésorerie négative et une à deux d'entre-elles rentrent dans une procédure judiciaire (sauvegarde ou liquidation).

Selon eux, cette situation s'explique notamment par la non-revalorisation depuis 2004 de la marge réglementée et ce en dépit de l'augmentation de leur activité et des charges de ces entreprises. Les pharmaciens considèrent que des solutions doivent être trouvées pour que la gestion réglementée du réseau puisse s'opérer dans le respect de l'enveloppe budgétaire allouée à la dispensation du médicament par les pouvoirs publics.

Ainsi, ils demandent le relèvement du seuil de la première tranche de marge. Cette mesure pourrait permettre a minima de compenser la baisse de marge, du fait de la dispensation de spécialités en conditionnements trimestriels ou associant plusieurs principes actifs. Sans cette mesure, ils considèrent qu'ils seront dans l'impossibilité d'exercer les nouvelles missions que vous leur avez confiées par la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST).

L'existence du réseau officinal de proximité dont bénéficient actuellement l'hexagone est menacée. Les conséquences de la destruction du réseaux d'officines seraient alors dramatiques pour les territoires ruraux et de montagne, déjà fortement frappés par les fermetures hospitalières et plus généralement par les difficultés d'accès aux soins. Par ailleurs, ces fermetures signifieraient également des destructions d'emplois pourtant nécessaires dans l'accomplissement de notre service de santé publique.

C'est pourquoi au vue de ces paramètres,elle souhaiterait connaître les solutions envisagées pour répondre à la problématique soulevée par le Syndicat des Pharmaciens de l'Ariège.

 

Texte de la réponse publiée le 11 janvier 2010

Les syndicats de pharmaciens ont appelé l'attention du Gouvernement sur l'augmentation du nombre d'officines de pharmacies qui connaissent de graves difficultés financières et qui, parfois, sont contraintes à la fermeture. En conséquence, le ministère du travail, de l'emploi et de la santé est chargé, en concertation avec les représentants des pharmaciens d'officine, d'établir un diagnostic partagé et détaillé de la situation économique des officines. Des négociations avec les syndicats de pharmaciens ont donc débuté afin d'étudier les éventuelles mesures qui pourraient être prises et qui doivent, bien sûr, s'insérer dans le contexte budgétaire de l'objectif national des dépenses d'assurance maladie (ONDAM) pour 2011. Par ailleurs, bien que le maillage officinal reste globalement satisfaisant et que le nombre d'officines par habitants reste, en France, un des plus élevés au sein de l'Union européenne, une attention particulière sera apportée à la préservation du maillage des officines, notamment en milieu rural.

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Published by Frédérique MASSAT - dans Questions écrites
15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 15:16

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Texte de la question publiée le 30 novembre 2010:

 

Madame Frédérique MASSAT attire l’attention de Monsieur le Secrétaire d’Etat chargé du Logement et de l’Urbanisme sur le décret à venir relatif à l’affichage de la performance énergétique dans les annonces immobilières de location ou de vente.

 

La loi portant engagement national pour l’environnement a entériné l’obligation d’afficher, à partir de 2011, la performance énergétique sur les annonces immobilières de logements proposés à l’achat ou à la vente. Un décret viendra bientôt préciser les conditions d’application de cette mesure. Or, le projet de décret ne prévoit aucune sanction propre au non respect de cette obligation, ce qui risque de nuire à la bonne application de la loi.

 

Un dispositif généralisé et immédiat de sanction serait donc pertinent. La sanction doit être extérieure et systématisée, afin de ne pas altérer la relation contractuelle loueur-locataire, ou vendeur-acheteur. Une amende forfaitaire par annonce ne comportant pas d’affichage de la performance énergétique constituerait un dispositif léger, efficace et pérenne. Cette sanction, fonction du nombre d’annonces non-conformes, permettrait de ne pas pénaliser outre-mesure les particuliers, tout en restant significative. Cette solution est d’autant plus souhaitable que les professionnels de l’immobilier s’étaient engagés, en mai 2008, à afficher la performance énergétique, ce qui n’a pas été suivi d’effet.

 

Par conséquent, elle lui demande donc de bien vouloir lui indiquer dans quelle mesure le gouvernement compte intégrer au décret un dispositif de sanction en cas de non-affichage de la performance énergétique dans les annonces immobilières.

 

Texte de la réponse publiée le 11 janvier 2011

 

La généralisation de l'affichage de la performance énergétique dans les annonces immobilières au 1er janvier 2011 est prévue par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement, dite « Grenelle 2 ». Elle s'inscrit dans la continuité de la convention d'engagements volontaires signée par les professionnels de l'immobilier en mai 2008. Cette mesure vise à améliorer, le plus en amont possible, l'information des acquéreurs et loueurs de biens immobiliers, de sorte que la performance énergétique du bien devienne un des éléments constitutifs du choix. Elle permettra en outre : d'amener le propriétaire à faire réaliser un diagnostic de performance énergétique par un professionnel certifié dès l'annonce de la mise en vente et de la location de son bien immobilier, comme le prévoit déjà la loi ; d'encourager le locataire potentiel à demander le diagnostic de performance énergétique ; d'inciter les propriétaires et les bailleurs à réaliser des travaux d'économie d'énergie ; de valoriser le bien du propriétaire si celui-ci est performant énergiquement. En cas d'absence d'affichage de la performance énergétique dans l'annonce immobilière, les dispositions de droit commun s'appliquent : au plan civil, le dol (art. 1116 du code civil) peut résulter de la dissimulation d'un fait qui, s'il avait été connu, aurait conduit l'acquéreur à ne pas contracter ou à le faire à un prix moindre (la sanction est la nullité de l'acte ou la réduction du prix) ; au plan pénal, le grief de publicité de nature à induire en erreur (art. L. 121-1 du code de la consommation) peut être relevé par les services des fraudes et faire l'objet des sanctions de l'article L. 213-1 du même code : deux ans de prison et 37 500 EUR d'amende. Au-delà de ces dispositions, la sanction sera surtout celle du marché immobilier : une annonce présentant des informations incomplètes ne sera pas considérée comme fiable par les candidats à l'acquisition ou à la location. Cette mesure s'applique aux 600 000 transactions et aux millions de locations réalisées chaque année.

 

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Published by Frédérique MASSAT - dans Questions écrites
15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 14:43

                                      bisphenol.jpg

 

Texte de la question publiée le 16 novembre 2010

Madame Frédérique MASSAT attire l'attention de Madame la ministre de la santé et des sport sur la nécessité d'étendre l'interdiction du bisphénol A à la fabrication de tous les contenants alimentaires.

En effet, de nombreuses voix scientifiques se sont élevées au cours des derniers mois, aux États-Unis, au Japon, en Italie, pour remettre en cause l’innocuité d’une substance chimique que l’on retrouve aujourd’hui dans l’urine de 93 % des Américains. Aux États-Unis, des voix critiques ont dénoncé l’influence de l’industrie du plastique sur les comités d’experts des agences officielles, et le Congrès vient de décider de créer une commission d’enquête sur ce sujet.

Les travaux de l’équipe INSERM du CHU de Nice montrent que le bisphénol A stimule la croissance des cellules humaines du cancer, même à des doses très faibles, très inférieures à la norme européenne actuelle. Ces données résultent de l’expérimentation sur l’animal du Distilbène, dont la formule est proche de celle du bisphénol A. De surcroît, les études les plus récentes démontrent que le bisphénol A, aux doses auxquelles la population est exposée, diminue l’efficacité des traitements par chimiothérapie du cancer.

Le 23 juin dernier, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture une proposition des loi visant à suspendre la commercialisation des biberons au bisphénol A. S'il s'agit d'une avancée, il faut néanmoins aller plus loin puisque selon un récent avis de l’AFSSA, 90 % de l’intoxication des nourrissons par le bisphénol proviennent du lait maternel ou du lait maternisé. C'est pourquoi, il y a urgence à interdire la fabrication à base de bisphénol des contenants alimentaires.

A l'aune de ces études qui attestent de la dangerosité du bisphénol A, elle vous demande de bien vouloir prendre les dispositions nécessaires à la généralisation de son interdiction.

 

Texte de la réponse publiée le 11 janvier 2011

 

Le ministre du travail, de l'emploi et de la santé a pris connaissance avec intérêt de la question relative aux effets de l'exposition et de l'imprégnation de la population française au bisphénol A (BPA), d'une part, et, d'autre part, aux teneurs maximales de ce composé chimique dans les aliments. La loi n° 2010-729 du 30 juin 2010 suspend la mise sur le marché de biberons produits à base de BPA jusqu'à l'adoption d'un avis motivé en ce sens de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments, devenue l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), depuis le 1er juillet 2010. La loi prévoit également que le Gouvernement soumette au Parlement, au plus tard le 1er janvier 2011, un rapport présentant les mesures déjà prises et celles envisagées pour diminuer l'exposition humaine aux perturbateurs endocriniens. L'extension de cette interdiction à l'ensemble des matériaux en contact des denrées alimentaires fabriqués contenant du BPA se heurte à des difficultés méthodologiques. En effet, le BPA est présent dans les résines recouvrant l'intérieur de nombreux contenants métalliques (boîtes de conserve, canettes) destinées à protéger le matériau métallique de la corrosion et à garantir l'étanchéité indispensable à la bonne conservation des aliments. Il n'existe pas à ce jour de substitut universel au BPA dans cet usage. Par ailleurs, l'innocuité des rares résines disponibles reste à prouver. Dans son dernier avis du 7 juin 2010, l'ANSES recommande que la limite de migration spécifique du BPA soit réévaluée en s'alignant sur de meilleures technologies actuellement disponibles. Elle préconise un étiquetage systématique des ustensiles ménagers en contact avec les aliments et contenant du BPA, afin d'éviter leur utilisation pour un chauffage excessif des aliments pendant une longue durée. Une demande en ce sens a été portée par la France, le 8 octobre 2010, auprès de la Commission européenne. Les signaux d'alerte identifiés par l'ANSES en juin 2010 sont des points de vigilance. Ces signaux ont été confirmés par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) dans son rapport préliminaire paru également en juin 2010 qui comporte une analyse critique de la littérature scientifique internationale publiée sur ce sujet par un groupe pluridisciplinaire d'experts. L'INSERM préconise de compléter ces données par un certain nombre de recherches sur le sujet. Il convient donc de poursuivre le travail d'expertise afin de mieux caractériser le risque et de proposer de nouvelles méthodologies pour l'évaluation des risques liés aux très faibles doses de BPA. Il convient également de mener des études pour mieux caractériser les expositions alimentaires et non alimentaires de la population générale, ainsi que les niveaux d'imprégnations. Enfin, l'ANSES exploitera les données de la cohorte ELFE (étude longitudinale depuis l'enfance) afin de produire une estimation de l'imprégnation de la mère et de l'enfant. L'avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur le BPA est paru le 30 septembre 2010. Le groupe scientifique, qui a procédé à une nouvelle analyse dans le courant de l'été 2010, a déclaré que « sur la base de son examen de la littérature existante, il ne considère pas les données disponibles actuellement comme des preuves convaincantes que le BPA ait des effets indésirables sur certains aspects du comportement, comme l'apprentissage et la mémoire ». Cet avis est consultable sur le site Internet de l'EFSA. À la suite des interdictions provisoires du BPA dans les biberons en France et au Danemark, la direction générale de la santé et de la protection des consommateurs (DG SANCO) de la Commission européenne a proposé un amendement à la directive n° 2002/72/CE relative aux matériaux et objets en matière plastique destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires. Cet amendement suspend l'utilisation de BPA dans les biberons en plastique, en vue de réduire l'exposition au BPA des nourrissons. Cette proposition a été adoptée lors du Comité européen permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale (CP CASA), toxicologie de la chaîne alimentaire, du 25 novembre 2010. Le Gouvernement reste fortement mobilisé sur le sujet du BPA et s'assurera que les informations les plus récentes puissent être transmises au Parlement en janvier 2011 afin qu'il puisse décider des mesures les plus pertinentes pour protéger le consommateur.

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Published by Frédérique MASSAT - dans Questions écrites
29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 14:45

Question publiée le 4 mai 2010

 

Frédérique Massat attire l’attention du Ministre de l’Education Nationale sur la scolarisation des enfants de moins de 3 ans en zone de revitalisation rurale (ZRR) et en zone de montagne.

Alors que le Code de l’Education article L.113-1 précise que dans les écoles situées dans un environnement social défavorisé, l’accueil des enfants de 2 ans est étendu en priorité, l’application sur le terrain est tout autre.

Une récente décision de justice de la Cour Administrative d’appel de Bordeaux considère que la scolarisation des enfants de moins de 3 ans dans les communes situées en ZRR doit être assurée en priorité et précise que les enfants de 2 ans doivent être pris en compte dans les effectifs des écoles.

Force est de constater que le Gouvernement et les Inspections Académiques sur les départements n’ont pas tenu compte de cette décision. Ainsi, dans le département de l’Ariège, des classes ont été annoncées comme fermées alors que les effectifs en application des textes et de cette récente jurisprudence sont suffisants.

Aussi, elle lui demande de mettre en œuvre les dispositions nécessaires pour faire appliquer les textes et cette récente jurisprudence sur le territoire français.

 

Réponse publiée au JO le 21 décembre 2010

 

 

L'article L. 131-1 du code de l'éducation précise que « tout enfant doit pouvoir être accueilli, à l'âge de trois ans, dans une école maternelle ou une classe enfantine le plus près possible de son domicile, si la famille en fait la demande ». S'agissant des enfants de deux ans, l'article L. 113-1 ajoute que leur accueil « est étendu en priorité dans les écoles situées dans un environnement social défavorisé, que ce soit dans les zones urbaines, rurales ou de montagne et dans les régions d'outre-mer ». Ces dispositions sont complétées par l'article D. 113-1 du code de l'éducation qui spécifie que « les enfants qui ont atteint l'âge de deux ans au jour de la rentrée scolaire peuvent être admis dans les écoles et les classes maternelles dans la limite des places disponibles. L'accueil des enfants de moins de trois ans est assuré en priorité dans les écoles et les classes maternelles situées dans un environnement social défavorisé, que ce soit dans les zones urbaines, rurales ou de montagne et dans les régions d'outre-mer, et particulièrement en zone d'éducation prioritaire ». Ainsi, il résulte de ces dispositions que la scolarisation des enfants à deux ans ne saurait constituer une obligation pour le système éducatif, y compris lorsque les écoles et classes maternelles sont situées dans un environnement social défavorisé. L'accueil des enfants de deux ans dans une école maternelle disposant de places est une possibilité ouverte aux parents à leur demande, mais non un droit. La décision de la cour administrative d'appel de Bordeaux du 9 février 2010, qui infirme le jugement du tribunal administratif de Pau du 5 mai 2009, en annulant l'arrêté de l'inspecteur d'académie des Hautes-Pyrénées du 6 mai 2008 « qui a omis de prendre en compte dans le calcul prévisionnel des effectifs les enfants de moins de trois ans, alors que leur scolarité doit être assurée en priorité dans un tel environnement », fait actuellement l'objet d'un pourvoi en cassation.

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Published by Frédérique MASSAT - dans Questions écrites
25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 15:34

Question écrite déposée le 13 juillet 2010.


 

Mme Frédérique Massat attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur la réforme des fonctionnaires de catégorie B et plus particulièrement sur le décret du 11 novembre 2009 fixant un cadre réglementaire à l'application du Nouvel Espace Statutaire (NES) qui doit être être réalisée au plus tard le 31 décembre 2011.


Rassemblées au sein du Syndicat Autonome National des Techniciens de l'Etat, les techniciens supérieurs de l'Equipement ont rédigé une motion.

Ils exigent l'aboutissement du projet statutaire et un reclassement dans le NES prenant en compte la réalité du corps des TSE, corps qui rentre dans la définition de la fonction publique des corps atypiques.

Cela doit donc se traduire par une amélioration sensible des possibilités de promotion en catégorie A et un reclassement du stock du 3ème niveau et des Emplois Fonctionnels en catégorie A.

Sur le plan de la fusion des corps, ils exigent la fusion avec les TSE IGN et TSE Météo étant donné qu'ils sont issus d'un recrutement par concours commun et sont sur des grilles indiciaires similaires.

Sur le plan indemnitaire, ils demandent un protocole de rattrapage de l'indemnitaire du MAAP sur trois ans et un alignement du premier niveau de TSE au coefficient actuel 2ème niveau afin de permettre une homogénéisation de l'indemnitaire lors des fusions des corps.

Pour terminer, ils souhaiteraient l'ouverture immédiate des négociations sur le paiement ou la récupération des heures supplémentaires avec un effet rétroactif depuis le 1er janvier 2010.


Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir étudier chacune de ces propositions et d'y apporter une réponse.

 

Texte de la réponse publié le 21 décembre au JO

 

 

La ministre chargé de l'écologie a annoncé à l'automne dernier, en comité technique paritaire ministériel, le lancement d'une fusion concernant, les corps des techniciens supérieurs de l'équipement (TSE) et des contrôleurs des travaux publics de l'État (CTPE). En effet, ces deux corps qui avaient antérieurement leur spécificité se rejoignent progressivement, tant par le niveau du recrutement que par les missions, notamment depuis le transfert aux départements de la gestion d'une part importante du réseau routier national. Cette fusion a été limitée à ces deux corps dans la mesure où ceux d'autres ministères ou établissements publics, dont les effectifs sont très réduits, ont soit engagé leurs propres réflexions, soit possèdent des spécificités en termes de missions trop éloignées de celles du MEDDTL. Cette fusion s'inscrit dans le cadre de la réforme de la catégorie B menée par la direction générale de l'administration et de la fonction publique et de la création d'un nouvel espace statutaire (NES) qui a fait l'objet du décret n° 2009-1388 du 11 novembre 2009 portant dispositions statutaires communes à divers corps de fonctionnaires de la catégorie B de la fonction publique de l'État. Ce NES comprend trois niveaux de grade dans lesquels les agents de ces deux corps ont vocation à s'intégrer. Cette démarche d'envergure, qui devrait aboutir à l'automne 2011, nécessite de bien définir les missions que les agents du nouveau corps seront amenés à exercer dans le cadre des enjeux du MEDDTL. D'autres sujets sont également à aborder tels que le recrutement et la formation, les régimes indemnitaires, les déroulements de carrière et les débouchés dans les corps de catégorie A. À cet effet, une équipe-projet a été mise en place, à laquelle sont associées les organisations syndicales représentatives sur le plan national, par le biais d'un groupe de travail qui se réunit régulièrement. Leurs propositions seront examinées et prises en compte dans la limite des contraintes, notamment budgétaires. Le rapprochement du régime indemnitaire des TSE du MEDDTL avec celui des techniciens du ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire a bien été engagé depuis 2008, dans le cadre d'une démarche pluriannuelle pour tenir compte des contraintes budgétaires. Les différentes primes des TSE ont ainsi été revalorisées en application des textes réglementaires correspondants, notamment la majoration des coefficients de grade et de taux de base pour l'indemnité spécifique de service et de taux pour la prime de service et de rendement. Ces mesures doivent également s'inscrire dans une recherche d'équilibre concernant l'évolution de ce régime indemnitaire dont relèvent d'autres corps techniques du MEDDTL. Le décret n 2002-60 du 14 janvier 2002 modifié relatif aux indemnités horaires pour travaux supplémentaires a été modifié par le décret n° 2007-1630 du 19 novembre 2007. L'indice brut borne qui limitait la possibilité de paiement de ces indemnités a été supprimé. Cependant, un arrêté interministériel doit être pris pour lister les fonctions, corps et grades éligibles pour le MEDDTL. Ce projet de texte fait actuellement l'objet d'un groupe de travail avec les représentants du personnel. Les membres du corps des techniciens supérieurs de l'équipement pourront être éligibles, sous réserve que ces derniers exercent l'une des fonctions listées dans cet arrêté.

 

 

 

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Published by Frédérique MASSAT - dans Questions écrites
20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 13:24

Mme Frédérique MASSAT alerte Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le transfert de crédits alloués à l'Institut supérieur des langues de la République française (ISLRF) du ministère de l'éducation nationale au ministère de l'enseignement supérieur.

 

L'ISLRF est l'établissement d'enseignement supérieur qui prépare les futurs enseignants du premier degré des écoles immersives des réseaux alsacien-mosellan (ABCM Zweisprachigkeit), basque (Seaska), breton (Diwan), catalan (Bressola), et occitan (Calandreta). Pour ce faire, l'ISLRF est conventionné avec le ministère de l'éducation nationale depuis le 28 juillet 1997 et reçoit à ce titre une subvention de fonctionnement.

 

Avec la mastérisation, ce sont maintenant deux ministères qui interviendront pour cette formation : en amont du concours celui de l'enseignement supérieur, et post concours celui de l'éducation nationale. Pour ce qui est de la formation post concours, les responsables de l'ISLRF ont entamé de nombreuses démarches auprès du ministère de l'éducation nationale qui a indiqué qu'une nouvelle convention serait rapidement établie.

 

Par contre, rien ne transparaît en termes de transferts de crédits avec le ministère de l'enseignement supérieur qui aura désormais la charge principale de la formation. Il est vital pour I'ISLRF que les crédits soient bien transférés d'un ministère à l'autre afin qu'une convention puisse être passée avec ce ministère car, à compter du 1er janvier, l'Institut se retrouvera sans financement. Il s'agit bien d'un transfert de crédits et non d'une charge nouvelle pour l'État. La subvention de l'ISLRF oscillait entre 370 000 et un peu plus de 400 000 euros. Il devrait y avoir une convention forfaitaire avec le ministère de l'éducation nationale aux alentours de 100 000 euros.

 

Pour assurer les formations en master, l'ISLRF, qui est un établissement d'enseignement supérieur privé, a passé convention avec une université publique, celle de Perpignan Via Domitia, qui est très sensibilisée à la question du bilinguisme.

 

Il est indispensable pour l'existence de ces établissements qu'ils puissent assurer la formation de nos enseignants en lien avec le caractère tout à fait spécifique de ces établissements.

 

Elle lui demande quelles mesures urgentes elle compte prendre pour assurer l'avenir de l'ISLRF.

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Published by Frédérique MASSAT - dans Questions écrites
14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 13:27

Frédérique Massat attire l’attention de M le Ministre de l’Intérieur, de l’Outre Mer, des Collectivités Territoriales et de l’Immigration concernant une plaquette couleur papier glacé de dix pages sur la réforme des collectivités territoriales qui a largement été diffusée aux élus locaux, nationaux et acteurs de la vie économique, sociale et politique.


Elle lui demande de bien vouloir lui faire connaître le coût de la conception, de l’édition et de la distribution de ce document.

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Published by Frédérique MASSAT - dans Questions écrites
6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 15:52

Texte publié le 21 septembre 2010

 

Mme Frédérique Massat attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, de l’industrie et de l'emploi sur les modalités de répartition de la Cotisation sur la Valeur ajoutée des Entreprises. Si le principe retenu de la territorialisation de cette taxe qui permet de conserver un lien fort entre l’entreprise et son territoire d’implantation paraît opportun, l’application d’un critère de répartition unique, à savoir les effectifs salariés, est par contre contestable. Outre le fait que ce critère ait été jugé peu stable et peu fiable par la Direction de la Législation Fiscale, il a pour effet de défavoriser fortement les territoires industriels. Il est fait le constat que les sites industriels mobilisent un foncier conséquent mais qu’ils emploient proportionnellement peu de salariés. La prise en compte de nouveaux critères de répartition, en complément ou en remplacement du critère salaire, aurait pour effet de corriger cette situation. Ainsi, l’introduction du critère des valeurs locatives pour les établissements industriels (dont les modalités de calcul conduisent à une évaluation proche de la réalité), permettrait aux territoires d’implantation de bénéficier d’une quote-part de taxe plus importante. Dans ces conditions, elle lui demande si elle envisage de proposer une modification des modalités de répartition de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises.

 

 

Réponse publiée au JO au 23 novembre 2010

 

 

Conformément à l'annonce du Président de la République du 5 février 2009, l'article 2 de la loi de finances pour 2010 met en oeuvre, à compter du 1er janvier 2010, la suppression de la taxe professionnelle et institue une contribution économique territoriale (CET), composée d'une cotisation foncière des entreprises (CFE) et d'une cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Pour les collectivités locales et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), la suppression de la taxe professionnelle s'inscrit dans le cadre plus global d'une réforme de la fiscalité directe locale. Un nouveau schéma de financement se met ainsi en place à compter de 2011. S'agissant de la CVAE, elle sera établie au profit du bloc communal (26,5 %), des départements (48,5 %) et des régions (25 %). Dans chacun de ces blocs territoriaux, la répartition est effectuée à proportion des effectifs employés dans chaque commune, confortant ainsi le lien entre territoires et entreprises au sein de chaque collectivité. Néanmoins, les travaux menés dans le cadre de la clause de revoyure soulignent que ce critère apparaît trop global et que le lien entre entreprises et territoires doit être renforcé. C'est pourquoi il est proposé dans le cadre du projet de loi de finances pour 2011 de répartir l'assiette de la CVAE entre établissements d'une même entreprise, à parité au prorata de l'effectif et d'un indicateur de surface défini par décret. Cette nouvelle clé de répartition a pour objectif, d'une part, d'amener plus de produit sur les sites industriels employant peu de main-d'oeuvre et, d'autre part, d'atténuer l'impact d'une éventuelle volatilité de la répartition des effectifs. Ces précisions répondent aux préoccupations de l'auteur de la question.

 

 

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Published by Frédérique MASSAT - dans Questions écrites
4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 16:52

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Question publiée le 14 septembre 2010

 

Mme Frédérique MASSAT attire l’attention deMadame la Ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi sur la loi de modernisation de l’économie de 2008 qui était censée faire baisser les prix des produits de grande consommation.

 

Les prix des produits des grandes marques ont reculé de 0,5% entre mai 2008 et mai 2009 mais ils sont repartis à la hausse de 0,62% entre mai 2009 et mai 2010.

 

La réduction des marges arrière n’a pas eu l’effet escompté.

 

Les grandes surfaces ont gardé quelques habitudes leur permettant de mettre à contribution leurs fournisseurs par exemple si un fournisseur a le cran de baisser son tarif, certains distributeurs exigent un avoir correspondant à l’écart entre le précédent et le nouveau prix, multiplié par le nombre de produits en stock. Ces pratiques visent à enrichir artificiellement le distributeur.

 

Malgré les procédures engagées contre la grande distribution rien n’indique que les prix des grandes marques baisseront pour les consommateurs.

 

Les prix des produits agricoles n’ont pas connu les augmentations attendues par les agriculteurs alors qu’ils n’ont pas cessé d’augmenter pour les consommateurs.

 

Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures envisagées par le gouvernement afin de remédier à cette situation.

 

 

Réponse publiée le 23 novembre 2011 au JO

 

 

Le Gouvernement est très attentif à l'évolution des prix des produits de grande consommation (PGC) dans la grande distribution, dont les dérives portent préjudice aux consommateurs. C'est dans cette optique que la loi du 3 janvier 2008 et la loi de modernisation de l'économie (LME) du 4 août 2008 ont prévu plusieurs réformes destinées à développer la transparence et la concurrence dans les relations commerciales, au bénéfice des consommateurs, et par conséquent à limiter les phénomènes de hausse des prix. La loi du 3 janvier 2008 pour le développement de la concurrence au service des consommateurs, dite aussi loi Chatel, vise à abaisser le seuil de revente à perte en y intégrant les « marges arrière ». Ce progrès a permis de renforcer la concurrence entre enseignes, évolution qui profite aux consommateurs et au commerce d'une manière générale. Pour favoriser la transparence, cette loi instaure aussi un contrat unique qui fixe le résultat de la négociation commerciale entre fournisseurs et distributeurs. Pour permettre que s'installe rapidement pour nos concitoyens un environnement concurrentiel plus favorable, cette réforme a été approfondie par la LME. Ce texte crée les conditions d'une plus grande négociabilité des conditions de vente entre fournisseurs et distributeurs en supprimant les entraves à la différenciation tarifaire entre distributeurs. La LME facilite également l'entrée de nouveaux acteurs dans la grande distribution tout en renforçant les mécanismes de sanction et de contrôle contre les abus. L'objectif était d'enclencher une baisse des prix dans les grandes et moyennes surfaces. Pour lutter contre certaines pratiques de la grande distribution mettant à contribution leurs fournisseurs, les pouvoirs publics ont pris toute la mesure de l'importance du sujet en créant au sein de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), en juin 2009, une brigade de contrôle de la LME dotée de moyens renforcés (120 agents). La DGCCRF a déjà réalisé 31 enquêtes nationales ou régionales sur les relations industrie-commerce, dont les résultats en termes de sanction des pratiques abusives dépendent notamment de la qualité et de la disponibilité des informations qui lui sont fournies. À ce jour, près de 400 procès-verbaux ont été établis et 53 contentieux civils sont en cours, dont 9 assignations sur la base du déséquilibre significatif dans les droits et obligations des parties. L'une des assignations a déjà donné lieu à la condamnation de Castorama à 300 000  d'amende civile pour déséquilibre significatif. Par ailleurs, un Observatoire des prix et des marges (OPM) a été mis en place, en mars 2008, par la DGCCRF, dont l'objectif principal est de mesurer le mouvement des prix à la consommation, dans le contexte de l'évolution des règles législatives régissant les relations entre fournisseurs et distributeurs. Les notes mensuelles publiées par cet observatoire portent sur les prix à la consommation des différents types de marques dans la grande distribution mais aussi sur les prix que l'on peut observer aux divers stades de la production. Concernant les prix des produits des grandes marques dans la grande distribution, les taux de variation mensuelle montrent que la réduction des marges arrière a permis de contenir la hausse des prix. Pour les dix derniers mois, ces taux sont les suivants : août 2010 (- 0,02 %), juillet 2010 (+ 0,11 %), juin 2010 (- 0,21 %), mai 2010 (- 0,02 %), avril 2010 (- 0,02 %), mars 2010 (- 0,03 %), février 2010 (+ 0,20 %), janvier 2010 (+ 0,06 %), décembre 2009 (- 0,15 %) et novembre 2009 (- 0,11 %). Concernant l'évolution des prix des produits agricoles (vendus par les agriculteurs) comparée à celle des produits alimentaires (hors produits frais) vendus dans la grande distribution, entre 2005 et juillet 2010, les données de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) reprises par l'OPM indiquent une augmentation de prix de 15,6 % pour les premiers et de 7 % pour les seconds. Pour la période plus récente, les taux de glissement annuel des prix des produits alimentaires (hors produits frais) vendus dans la grande distribution montrent une baisse des prix pour le dixième mois consécutif (de novembre 2009 à août 2010).

 

 

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