Il y a quelques jours, le Gouvernement a annoncé une hausse des tarifs réglementés de l'électricité: 1,9% pour les ménages et entre 4 et 5% pour les entreprises. Frédérique MASSAT demande au Gouvernement de renoncer à cette augmentation malvenue en cette période de crise.
Pierre Gadonneix, actuel PDG d'EDF, s'était attiré les huées du Gouvernement et de la majorité lorsqu'il avait réclamé en juillet dernier une hausse de 20% des tarifs d'EDF sur 3 ans. Mais c'est ce même Gouvernement qui, quelques semaines plus tard, décide malgré tout d'augmenter les tarifs rognant une fois encore sur le pouvoir d'achat des Français. Quant aux entreprises, ces hausses ne seront pas sans incidences, notamment en matière d'emplois.
Selon Frédérique MASSAT, si le Gouvernement a toute capacité et autorité à intervenir sur les tarifs, il a également le devoir de veiller au bon usage des fonds publics dans les investissements qui doivent être réalisés par EDF : énergies propres, économies d'énergie, entretien et sécurisation du réseau, recherche et développement. Pourtant, force est de constater que ce n'est pas dans cette voie que la direction d'EDF a décidé d'engager l'entreprise.
Résolument offensifs en matière d'investissements et de développement à l'étranger, EDF et son Président considèrent la hausse des tarifs nécessaire. Pour Frédérique MASSAT, les arguments avancés par l'entreprise sont d'autant plus choquants qu'elle est en bonne santé financière (en particulier grâce à l'emprunt national auquel elle vient de recourir et qui a permis de récolter 3,5 milliards d'euros) et qu'elle s'est activée sur le marché des acquisitions, stratégie coûteuse, voire aléatoire.
Ainsi, la Députée de l'Ariège estime que les usagers n'ont pas à payer les frais d'une stratégie industrielle aléatoire des dirigeants d'EDF, surtout en période de crise!