Mardi 29 octobre, l’Assemblée nationale a adopté le budget de la sécurité sociale pour 2014 qui détermine les orientations de la politique sociale et ses modes de financement. Il répond à deux ambitions, rétablir les comptes sociaux qui, de 2002 à 2012, ont accumulé 160 milliards de dette et surtout renforcer la protection sociale des Français. Depuis juin 2012, la majorité s’emploie à en finir avec « le trou de la sécu » sans qu’aucun droit ne soit sacrifié. A travers la réforme de la politique familiale qui oriente mieux les prestations vers ceux qui en ont le plus besoin, la réforme des retraites qui crée de nouveaux droits avec le compte pénibilité ou encore la mise en place d’une stratégie nationale de santé, les déficits cette année baisseront de 3,5 milliards d’euros. Pour Frédérique Massat « ces réformes structurelles, justes et courageuses, permettent de dégager des marges de manœuvre pour améliorer le quotidien des Français. Ainsi ce budget garantit un meilleur accès aux soins par le triplement du forfait d’aide au sevrage tabagique, la facilitation du recours à la contraception pour les adolescentes, une meilleure régulation des « contrats responsables » proposés par les complémentaires santés, l’ouverture de 300 maisons pluridisciplinaires de santé dans les déserts médicaux ou encore l’ouverture de la CMU-C aux étudiants. C’est un budget qui corrige aussi les inégalités de la politique familiale qui jusqu’alors avantageait les familles aisées au détriment des plus modestes. L’abaissement du plafond du quotient familial permet de financer de vrais mesures de redistribution vers ceux qui en ont le plus besoin : majoration du complément familial, revalorisation de l’allocation de soutien familial ou encore augmentation des solutions d’accueil pour les jeunes enfants. Je tiens aussi à souligner la réactivité du gouvernement qui a été à l’écoute des petits épargnants et a répondu à leurs inquiétudes en prenant l’engagement de supprimer lors de la prochaine lecture la disposition taxant les PEL, les PEA et les livrets d’épargne salariale. »