L'Assemblée nationale vient de terminer la seconde lecture sur la mise en oeuvre du Grenelle. Ce texte contient des avancées, c'est pourquoi Frédérique MASSAT et les députés socialistes l'avaient voté en 1ère lecture. Mais en tant qu'opposition constructive, le groupe socialiste a décidé de maintenir une pression politique sur la question écologique.
Considérant le projet de loi trop timide sur certains points, Frédérique MASSAT a déposé des amendements sur de nombreux thèmes dont:
Développer le covoiturage:
Le développement du covoiturage étant un objectif du Grenelle de l'environnement, Frédérique MASSAT a déposé un amendement pour que l'Etat montre l'exemple en mettant rapidement en place des plans de déplacements, incluant le covoiturage, dans les services qui dépendent de lui. L'amendement a été adopté.
Favoriser le développement des circuits-courts de distribution:
On parle beaucoup de produits saisonniers et de produits locaux. Or, aujourd’hui, des circuits courts sont en train de se structurer. Ils représentent, dans certaines zones rurales ou de montagne, une véritable valeur ajoutée pour les productions locales. Ainsi, Frédérique MASSAT a déposé un amendement sur l'article consacré à la question de l’agriculture durable et de l’agriculture biologique pour affirmer dans la loi le fait que l’État « généralisera le développement des circuits courts de distribution ». Même si le Gouvernement s'est dit en accord avec le fond, il a refusé d'adopter cet amendement.
Mortalité des abeilles:
Frédérique MASSAT a interpellé la secrétaire d'Etat à l'Environnement en déposant trois amendements consacrés à la mortalité des abeilles. En effet, dans le département de l’Ariège, un taux de mortalité des abeilles anormalement élevé a été enregistré (53% du cheptel de l'Ariège). Or, une analyse en laboratoire a démontré qu’elles avaient été intoxiquées à la perméthrine, que l’on trouve dans un produit utilisé pour désinsectiser les bâtiments d’élevage, suite à la fièvre catarrhale ovine. La secrétaire d'Etat à l'environnement s'est montrée particulièrement réceptive à la question.
Ayant largement contribué à cette première étape à laquelle ils ont voté favorablement, Frédérique MASSAT et les députés socialiste ne veulent pas que cela se traduise uniquement en paroles et en communication. Ils exigent désormais des actes et surtout une politique gouvernementale assortie d'un budget qui prennent réellement en compte l’urgence écologique.