Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Agenda

Agenda de la députée en circonscription

 

 

 

Vendredi 9 Octobre :

11h30 : Congrès de l'Association Nationale des Exploitants de Cavernes Aménagées pour le Tourisme à la Rivière Souterraine de Labouiche

 

Dimanche 11 Octobre :

09h30 : 7èmes Rencontres Prayolaises ouverture des expositions à Prayols

  

Agenda de la députée à Paris
 

Séances à l'Assemblée Nationale

 

Mardi 6 Octobre :

15h :

Questions au Gouvernement

Explication de vote et vote par scrutin public sur le PL liberté de la création, architecture et patrimoine

2ème lecture PPL fin de vie

Réutilisation insformations du secteur public

21h30 :

Suite odj de l'après-midi

 

Mercredi 7 Octobre :

15h :

Questions au gouvernement

PL déontologie et droits et obligations des fonctionnaires

21h30 :

Suite odj de l'après-midi

 

Jeudi 8 Octobre :

9h30 :

PPL suppression freins au développement des entreprises

PPL accueil et habitat des gens du voyage

PPL isolement électronique des détenus et renseignement pénitentiaire

PPL rétablissement autorisation sortie du territoire pour les mineurs

15h :

Suite odj du matin

21h30 :

Suite odj de l'après-midi

 

Vendredi 9 Octobre :

9h30 :

Projet de ratification protocole à la convention relative aux droits de l'enfant

Suite PL déontologie et droits et obligations des fonctionnaires

15h00 :

Suite odj du matin

21h30 :

Suite odj de l'après-midi

 

Commission des Affaires Economiques

 

Mardi 6 Octobre :

17h :

Projet de loi de finances pour 2016

Communication de M. Golberg sur la mobilisation du foncier privé en faveur du logement

 

Mercredi 7 Octobre :

9h30 :

Présentation du rapport d'application du 17 Mars 2014 relative à la consommation

16h15 :

Audition conjointe avec la commission des affaires européennes, de M. Maros Sefcovic, vice-président de la commission européenne, en charge de l'Union de l'énergie

 

 

 

ANEM
 

 

Groupe d'amitié France-Andorre

 
 

 

Contact :

 

 

Permanence parlementaire :

 

29 rue Delcassé
09000 Foix
05 34 09 08 87
 
 
Courriel :
 

frederique.massat@orange.fr

 

  

 

 

 

 

 

------------------------------------------------------

Télécharger ICI les bilans législatifs annuels de la Députée

 

 

 

 

 

 

Rechercher

Activité parlementaire



Frédérique MASSAT, Députée de l'Ariège

Archives

17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 14:19

classe1.jpg

 

 

Mardi 14 juin, les députés de la majorité ont refusé d'adopter la proposition deloi socialiste visant à lutter contre le décrochage scolaire.

Pourtant chaque année, 150 000 jeunes sont exclus du système scolaire, sans diplôme et sans qualification. Face aux politiques de sanctions et de suppression de postes menées depuis 2007, les députés du groupe SRC veulent s'attaquer aux causes du décrochage et non à ses conséquences. Dans la proposition de loi qu’ils ont défendu à l’Assemblée le 9 juin, ils ont présenté plusieurs mesures pour lutter contre le décrochage scolaire et contre la stigmatisation des jeunes concernés.

Face aux politiques de sanctions et de suppression de postes menées depuis 2007, guidée par une logique de prévention, la proposition de loi socialiste propose de s'attaquer aux causes du décrochage et non à ses conséquences tout en s'attaquant aux politiques menées depuis 2007.

      Des mesures de prévention sont proposées :

  • allonger la scolarité obligatoire à partir de 3 ans : une politique dynamique en faveur de la petite enfance est une priorité pour lutter contre l'échec scolaire. L'école maternelle joue un rôle essentiel dans la réussite scolaire, principalement dans les milieux défavorisés.

  • prendre des mesures d'accompagnement pendant le temps scolaire : un dispositif d'accompagnement de l'exclusion, un maintien de la continuité éducative pour les élèves exclus est organisé, un tutorat pour les élèves en difficulté scolaire. De plus, la création d'une cellule de veille éducative pluridisciplinaire pour détecter le décrochage dès le début et la remédiation à l'intérieur du temps scolaire est organisée en élargissant le rôle des enseignants du réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficultés (RASED)

  • créer un climat de confiance autour de l'école, créer le désir d'école chez les jeunes et leurs parents avec l’abrogation de la loi du 28 septembre 2010 dite loi Ciotti sur l'absentéisme scolaire et la suspension des allocations familiales. Ce dispositif est stigmatisant, injuste et inefficace, il s'attaque à un symptôme et non aux causes réelles du décrochage.

Ces propositions ne peuvent s’appliquer dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP).

Pour rappel, le gouvernement prévoit à la prochaine rentrée scolaire 2011, la suppression de 16 000 postes d'enseignants (60 000 l’ont été depuis 4 ans) et 1500 classes seront fermées.

Partager cet article
Repost0
Published by Frédérique MASSAT - dans éducation
21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 13:53

salle-classe-vide.jpg

 

Contexte:

 

Depuis quelques mois, l'UMP ressort ses vieilles recettes pour tenter de reconquérir un électorat qui lui échappe. Ainsi, Nicolas Sarkozy s'est emparé du thème de l'absentéisme scolaire:

 

- Le 24 mars à l'Elysée, trois jours après la défaite électorale de son camp, il assure qu'il n'y aura "plus aucune concession" à l'égard des perturbateurs.


- Le 20 avril 2010 lors de la prise de fonction du préfet du 93, il annonce que les allocations familiales pourraient être suspendues en cas d'absentéisme scolaire grâce à une proposition de loi rédigée par Eric Ciotti


- Le 5 mai dernier à l'Elysée, devant les préfets, procureurs généraux et recteurs d'académie, il présente son plan pour juguler les violences à l'école, affirmant qu'il sera "intraitable" face à ce "scandale".


- Et le 25 mai dernier, il préside un groupe de travail sur les violences scolaires et l'absentéisme dans un collège de Beauvais

 

Le dispositif proposé par la proposition de loi:

 

Eric Ciotti, Président du CG des Alpes -Maritimes et secrétaire national UMP en charge des questions de sécurité a expérimenté ce dispositif dans son département et a déjà signé 65 contrats d'accompagnement.

 

Le principe:


- 1ère étape: le chef de l'établissement scolaire signale à l'inspecteur d'académie les cas d'absences non justifiées d'au moins 4 demi-journées sur un mois.

- 2ème étape: l'inspecteur d'académie adresse un avertissement à la famille. En parallèle, il saisit le Président du CG en vue, le cas échéant, de la mise en place d'un contrat de responsabilité parentale.

- 3ème étape:Si au cours de la même année scolaire, l'absentéisme de l'élève est à nouveau constaté (4 demi-journées sur un mois), l'inspecteur d'académie a l'obligationde saisir le directeur de la CAF qui suspend immédiatement le versement des allocations familiales

 

La reprise du versement n'intervient que si l'inspecteur d'académie constate que l'élève est à nouveau assidu pendant une durée d'au moins un mois.

Le rétablissement des allocations est rétroactif sauf en cas de nouvelles absences.

Les allocations suspendues demeurent prises en compte pour le calcul du RSA

 

Un dispositif pas si nouveau...

 

- Créée dès 1966, la suppression des allocations familiales pour lutter contre l’absentéisme a finalement été abrogée par la Droite en 2004suite aux conclusions d'un rapport commandé par Luc Ferry, alors ministre de l'Education nationale, en raison de son inefficacité.

 

- Suite aux émeutes dans les banlieues de 2005, le Gouvernement de l'époque répond par laloi du 31 mars 2006 sur la cohésion sociale. Elle réinstaure la possibilité de suspendre les allocations familiales mais la place sous la responsabilité du président du Conseil général.

 

- Récemment, la loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure pour la sécurité intérieure (LOPPSI 2), votée en février dernier et en attente d'être examinée par le Sénat, fut l'occasion de débattre une nouvelle fois de cette sanction. Il fut question d'un amendement qui devait donner la possibilité, non plus au Président du Conseil Général, mais au préfet de supprimer ces prestations familiales. Finalement, l'amendement n'a pas été présenté.

 

Commentaires socialistes:

 

Si combattre l'absentéisme scolaire est une noble cause soutenue par tous, le texte proposé par Eric Ciotti relève davantage d'unemesure d'affichageque d’une véritable mesure en faveur de l’éducation pour tous.

En effet, pour résoudre une problématique aussi complexe que l’absentéisme, il se contente de stigmatiser des familles en les privant des allocations familiales sans prendre le temps d’en rechercher les véritables causes.

 

Cette disposition est profondément injustepuisqu’elle ne concerne pas les familles qui n’ont qu’un seul enfant étant donné qu’elles ne perçoivent pas d’allocation familiale.

 

Elle est également inutile eu égard à l’arsenal juridique déjà existanten la matière.

 

Enfin, les exemples étrangers de responsabiliation des parents par la sanction illustrent l’absence de résultat de ces politiques (en Grande-Bretagne, l'absentéisme scolaire a augmenté malgré la mise en oeuvre d'une politique ultra répressive).

 

Pourtant, l’absentéisme scolaire est une réalité qu’il ne faut pas ignorer. Elle révèle les inégalités sociales de notre système scolaire que seule une véritable politique de l'Education permettra de résoudre efficacement.

 

Les réponses socialistes:

 

Pour une véritable politique de l'éducation, seule solution pour combattre les inégalités:

 

  • Réformer l'enseignement professionnel où les taux d'absentéisme sont les plus élevés. Perçu aujourd'hui comme la voie de garage, il faut au contraire en faire un véritable lieu de préparation à des métiers qualifiés;
  • Réformer le système de l'orientation;
  • Apporter une attention soutenue aux élèves en difficultés pour réduire le nombre de jeunes sans diplômes qui passe obligatoirement par une division par deux des effectifs des classes dans les quartiers en difficulté;
  • Soutenir les réseaux d'écoute et d'appui et d'accompagnement de parents (REAAP) et de faire en sorte que les médiateurs scolaires ne soient pas des emplois précaires et à temps partiels;
  • Développer des politiques d'implication des parents.

 

L'inverse de la politique menée par le Gouvernement qui:

  • - Supprime des milliers de postes dans l'éducation (16 000 suppressions prévues à la rentrée 2010);
  • - Démantèle les RASED;
  • - Abandonne progressivement la politique de ZEP.

 

LES DEPUTES SOCIALISTES VOTERONT CONTRE CE TEXTE

Partager cet article
Repost0
Published by Frédérique MASSAT - dans éducation
9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 11:34

classe1.jpg

 

 

Frédérique MASSAT, Députée de l’Ariège a été saisie par les délégués des Parents d’Elèves et les Elus sur les fermetures de classes sur les Regroupements Pédagogiques Intercommunaux (RPI) de Biert, Bousenac, Le Port, Massat et d’Aulus/Ercé ainsi que sur l’Ecole du Courbet à Foix pour la rentrée de septembre 2010.

Dès le mois d'avril par courrier elle a interpellé le Ministre de l’Education Nationale et l’Inspecteur d’Académie afin que ces derniers procèdent à un nouvel examen du cas de l’Ariège afin de le doter des moyens humains nécessaires puisque les motivations qui ont conduit à la fermeture de ces classes se révèlent infondées.

De plus par ces décisions, les enfants de moins de trois ans de ces territoires ne pourront plus être scolarisés en classe maternelle. Ceci est en totale contradiction avec l'arrêté ministériel du 9 avril 2009 classant ces cantons en Zone de Revitalisation Rurale et l'article L113-1 du Code de l'Education qui précise que dans ces zones, l'accueil des enfants de deux ans y est étendu en priorité.



Elle leur a fait part également de son mécontentement par rapport à la politique nationale du gouvernement du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite qui a pour conséquences directes des fermetures de classes sur nos territoires ruraux.

Elle soutient la manifestation qui aura lieu mercredi 9 juin à Foix, à laquelle elle ne pourra malheureusement pas assister car au même moment elle interviendra à l'Assemblée sur le projet de loi de nouvelle organisation de l'Electricité .

 

Partager cet article
Repost0
Published by Frédérique MASSAT - dans éducation
5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 12:11

creche.jpg

 

Pour répondre aux difficultés liées à l'accueil des jeunes enfants et satisfaire les promesses présidentielles, le Gouvernement a choisi de déréguler tout le secteur de la petite enfance.

La Secrétaire d'État à la famille, Nadine Morano, prépare actuellement un décret qui tend à réviser les taux d'encadrement et à abaisser les normes: le Gouvernement privilégie la quantité au détriment de la qualité!

Dans ce sens, une proposition de loi Nouveau Centre visant à étendre les maisons d'assistants maternels était examinée par l'Assemblée nationale. Ce texte donne la possibilité à 4 assistants maternels de se regrouper sur un même lieu pour accueillir jusqu’à 16 enfants et autorise la délégation d’accueil d’une assistante à une autre posant ainsi des problèmes de responsabilité.

Si ce dispositif est déjà expérimenté, il n'a fait l'objet d'aucune évaluation. Cette généralisation hâtive va remettre en cause l’effort de professionnalisation et de qualification engagé avec succès depuis plusieurs années tout en entrainant un surcout pour les familles.

Soutenue par le Gouvernement, cette loi crée une forme d’accueil collectif déguisé et exonéré des principales normes de fonctionnement, de supervision et de formation du personnel.

Or, la petite enfance est un domaine au sein duquel les économies n'ont pas leur place. Au contraire, un investissement massif dans l’accueil collectif des enfants de moins de trois ans est un moyen très efficace de lutter contre les inégalités sociales ultérieures.

Ainsi, parce que Frédérique MASSAT et les députés SRC considèrent la petite enfance comme le premier temps de l'éducation, ils ont décidé de se mobiliser contre la dérégulation en s'opposant au décret et en votant contre la proposition de loi créant les maisons d'assistants maternels.

Partager cet article
Repost0
Published by Frédérique MASSAT - dans éducation
8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 14:57


Frédérique MASSAT et Henri NAYROU se sont opposés à la loi visant à garantir la parité de financement entre les écoles publiques et privées lorsqu'elles accueillent des élèves scolarisés hors de leur commune de résidence.

Bien que cette proposition de loi montre que le Gouvernement et sa majorité ont pris conscience des difficultés que posait à des milliers de communes l'application de l'article 89 de la loi du 13 août 2004, elle ne satisfait pas les députés ariegeois puisqu'elle met en place un nouveau dispositif dont les fondements idéologiques demeurent très contestables. En effet, en maintenant la parité de financement, le texte porte atteinte au principe républicain d'égalité.

De plus, organiser le financement des écoles privées par les communes de résidence favorise la désertification des écoles rurales et remet en cause la libre-administration des communes. Le groupe socialiste a regretté que la majorité ne soutienne pas son amendement visant à rendre nécessaire l'avis du maire.

Parce qu'ils demandent l'abrogation et non l'aménagement de l'article 89 de loi du 13 août 2004, Frédérique MASSAT, Henri NAYROU et les députés socialistes ont voté contre la mise en oeuvre de l'exode rural. Ils déposeront un recours devant le Conseil constitutionnel.

Retrouvez le texte de la saisine

Partager cet article
Repost0
Published by Frédérique MASSAT - dans éducation
3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 13:10


Frédérique Massat attire l’attention de M . le Ministre de l’Education Nationale sur l’application du fichier « base-élèves » dont la généralisation sur tout le territoire devrait s’achever en 2009.

 

Elle lui rappelle que le Comité des Droits de l’Enfant des Nations Unies qui a rendu ses observations et recommandations finales le 11 juin 2009 manifeste de nombreuses réserves et inquiétudes devant la multiplication des bases de données concernant les enfants. Il se déclare préoccupé par l’utilisation de base élèves 1er degré notamment par l’insuffisance de dispositions légales propres à prévenir son interconnexion avec les bases de données d’autres administrations ainsi que par le fait que les parents ne puissent pas s’opposer à l’enregistrement de leurs enfants dans cette base, dont ils ne sont d’ailleurs pas souvent informés.

 

Face à la multiplication des oppositions au fichier « base-élèves », elle lui demande quelles sont ses intentions en la matière.

Partager cet article
Repost0
Published by Frédérique MASSAT - dans éducation
29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 11:52


Inscrit à l'ordre du jour de la session extraordinaire du Parlement, le projet de loi relatif à l'instauration d'un service minimum dans les écoles a mobilisé Frédérique MASSAT et les députés du groupe socialiste.


Entrave au droit à l'éducation


Le projet de loi vise à mettre en place un service minimum d'accueil dans les écoles en cas d'absence de l'enseignent. Crée à l'origine pour s'appliquer en cas de grève, le service d’accueil sera mis en place dès lors qu’un enseignant sera absent et ne sera pas remplacé. Toutes les absences des enseignants, qu’ils soient en congé maladie, en congé maternité, en formation ou en situation de décharge pour obligation syndicale, seront ainsi concernées.

Avec ce projet de loi, il n’y a plus de continuité du service public de l’éducation mais l’institution d’un service d’accueil. Or, le droit d’accueil est différent du droit à l’éducation et la mission première de l’école est d’enseigner. L’école ne doit pas devenir une simple garderie.

Décharge de l'Etat vers les municipalités

Le projet de loi prévoit que le droit d'accueil soit organisé par les communes. Or ce texte ne tient pas compte de la réalité. Sans moyen humain supplémentaire ni compensation financière suffisante, les maires, et en particulier ceux des petites communes, seront dans l'impossibilité d'organiser en 48 heures ce service minimum.

Le projet de loi n’instaure pas un service minimum d’enseignement et ne prévoit aucune réquisition d’enseignants grévistes. Il défausse la responsabilité du ministère de l’Education nationale sur les maires et les agents territoriaux.

Par ailleurs, ce texte est dangereux car il n'offre aucune garantie quant à la formation du personnel chargé d'accueillir les enfants et quant au taux d'encadrement nécessaire pour garder ceux-ci. La liste de ce personnel sera dressée par le maire qui la constituera seul.

Démembrement du service public de l'Education

Ce projet de loi s’intègre dans le cadre d’une politique de démembrement du service public de l’Education menée depuis 2002. Depuis 6 ans, les gouvernements successifs suppriment massivement des postes dans l’Education nationale, dont 11 200 postes pour la rentrée 2008.

Ce projet de loi confirme les orientations prises par la majorité en matière d'éducation. Au lieu de donner à l'éducation nationale les moyens dont elle a besoin pour garantir à notre pays une véritable économie de la connaissance et du savoir, le Gouvernement préfère assécher d'année en année ses ressources budgétaires et matérielles.




Partager cet article
Repost0
Published by Frédérique MASSAT - dans éducation
17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 15:32

Le groupe d’étude sur les langues régionales de l’Assemblée nationale s’inquiète de la prise de position de certains membres de l’Académie française.

Sur la forme, d’une part, les députés s’étonnent que les membres de l’Académie, dont le mode d’élection est la cooptation, remettent en cause un amendement voté à la quasi-unanimité par la représentation nationale issue du suffrage universel ;

Sur le fond, ensuite, ils rappellent que l’amendement inscrit, dans la Constitution, l’appartenance des langues régionales au patrimoine de la France. Notre diversité est notre richesse. Les députés invitent les Académiciens à redécouvrir nos régions dont la culture et les langues concourent au rayonnement de notre pays.


Partager cet article
Repost0
Published by Frédérique MASSAT - dans éducation
10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 10:02

Le 7 mai un débat sur les langues régionales a eu lieu à l'assemblée nationale, en raison du peu de temps de parole accordé à notre groupe, je n'ai pas pu intervenir dans les débats mais marie lou MARCEL députée de midi pyrénées a pu défendre notre langues régionale.
Vous trouverez ci joint le compte rendu integral de ce débat
D-claration-occ.doc D-claration-occ.doc
Partager cet article
Repost0
Published by Frédérique MASSAT - dans éducation
14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 13:39

Service minimum dans les écoles : urgence, improvisation et précipitation

Le ministre de l'Éducation Nationale a décidé de bousculer le calendrier sur le service minimum dans les écoles. Il a demandé aux recteurs et inspecteurs d'académie de participer avec des communes volontaires à l'expérimentation d'un service d'accueil dès le 24 janvier. Ce jour-là, la quasi-totalité des fédérations de l'Education seront en effet en grève pour dénoncer les suppressions de postes qui mettent en péril le maintien de nos écoles dans nos communes rurales.

En décembre, il avait pourtant annoncé sa volonté d'engager, au cours des semaines suivantes, une discussion sur ce thème avec les syndicats. Non seulement la discussion n'a pas eu lieu mais des instructions ont été données pour expérimenter le service minimum dans les écoles dès le 24 janvier prochain.

Concrètement, le ministre propose aux communes de signer une convention avec le ministère. En échange de l'accueil des élèves par des animateurs ou des éducateurs rémunérés par la commune, le ministère s'engage à financer une partie de cet accueil .

Le président de l'Association des maires de France a estimé dans un communiqué que "c'est à l'Education nationale d'organiser le service minimum dans les écoles primaires en cas de grève des enseignants". Selon Jacques Pélissard, en proposant que "ce service soit organisé en externe par les communes qui le veulent", le ministre fait preuve "d'une conception originale du service minimum par report de la responsabilité de l'Etat sur des acteurs étrangers aux conflits ayant conduit à la grève".

Une fois de plus, le gouvernement agit dans la précipitation, sans concertation, et demande un engagement aux maires avant le 18 janvier, le procédé est inadmissible.

C’est une curieuse conception du service minimum qui vise à transférer la responsabilité de l’Etat sur les collectivités, dans un conflit qui l’oppose à ses personnels.


Frédérique MASSAT,

Présidente de l’Union Départementale des Elus Socialistes et républicains,

Députée de l’Ariège

Partager cet article
Repost0
Published by Frédérique MASSAT - dans éducation
28 mai 2007 1 28 /05 /mai /2007 12:43

Le Parti socialiste rappelle son attachement à la mixité scolaire et au droit à l’éducation pour tous les enfants vivant sur le territoire.

Le Ministre de l’Education nationale Xavier DARCOS est intervenu au congrès de la FCPE ce samedi 26 mai à Montpellier. Le Parti socialiste n’est pas dupe de cette manœuvre électorale visant à faire oublier les effets dramatiques des réformes annoncées par Nicolas SARKOZY.

En particulier le Parti socialiste condamne l’annonce de la suppression pure et simple de la carte scolaire. La droite laisse croire qu’elle permettra le libre choix des parents d’un établissement pour leurs enfants alors qu’en réalité ce seront les établissements qui choisiront leurs élèves. De ce fait, cela relèguera davantage les enfants issus de familles en difficulté.

Le Parti socialiste réaffirme son attachement à la mixité scolaire. Il propose d’aménager la sectorisation scolaire quand elle ne la permet pas, dans le cadre d’une politique active d’aménagement du territoire en faveur de la mixité sociale.

En outre, le Président de la FCPE Faride Hamana a interpellé le Ministre de l’Éducation sur un sujet particulièrement sensible pour les Socialistes : les expulsions de parents sans papiers et de leurs enfants scolarisés. Le Parti socialiste rappelle qu’il est fermement attaché à ce que tous les enfants qui vivent sur le territoire aient droit à une éducation de qualité. Cela nécessite que les conditions de sérénité familiale nécessaires à l’étude soient respectées et donc, que ces expulsions qui font honte à notre République cessent.

Partager cet article
Repost0
Published by Frédérique MASSAT - dans éducation